Physiologie et comportement sexuels chez le chat,

[Helline]

M�me les eleveurs qui ont + de 20 ans d �levage savent s instruire sans pour cela faire les 3 jours du CETAC ...lol

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Physiologie et comportement sexuels chez le chat,
troubles de l'accouplement et du comportement sexuel




A la diff�rence des chats libres connus pour leurs amours torrides et leur grande prolificit�, les sujets d��levage �prouvent souvent des difficult�s � se reproduire. �limin�es les raisons physiques et pathologiques, il convient de se pencher sur les causes comportementales et environnementales.

Rappels de physiologie sexuelle
Le comportement sexuel
Les possibles obstacles � l�accouplement
Les troubles du comportement sexuel


Rappels de physiologie sexuelle
La vie intra-ut�rine
D�s le trenti�me jour de gestation, l�embryon f�lin poss�de des �bauches de l�appareil g�nital ; il comporte des canaux de Wolff, pr�curseurs de l�appareil g�nital m�le, et des canaux de Muller, �bauches de l�appareil g�nital femelle. Ult�rieurement, ces structures r�gressent. Sans action hormonale, les canaux de Wolff disparaissent ce qui donne naissance � une femelle ; � l�inverse, sous l�influence d�une hormone anti-mullerienne secr�t�e par les testicules d�un individu m�le, ce sont les canaux de Muller qui r�gressent. Un accroc dans ce d�roulement peut donner naissance � un individu hermaphrodite, st�rile.

Les hormones sexuelles jouent un r�le d�s la vie intra-ut�rine pour assurer et orienter le d�veloppement des organes ; elles sont command�es par le complexe hypothalamo-hypophysaire, dont le fonctionnement est cyclique chez la femelle et continu chez le m�le.

La pubert�
Femelle
La pubert� de la femelle survient � un �ge variable : souvent vers 9 � 10 mois, avec des extr�mes de 3 mois et demi � 18 mois, voire davantage.

Les facteurs influen�ant l�age de la pubert� sont :

la saison : le premier oestrus survient g�n�ralement au cours du premier printemps suivant la naissance ; en p�riode de jours d�croissants, l�activit� des ovaires est inhib�e par une hormone �piphysaire, la m�latonine ;
le stade de croissance et le poids : un poids minimum moyen de 2,3 � 2,5 kg est n�cessaire ;
l�environnement : la pr�sence d�autres chats, notamment des m�les adultes, encourage l�apparition de la pubert� ; � l�inverse la surpopulation peut la retarder ;
la race : la pubert� est plus pr�coce chez les orientaux, plus tardive chez les persans et races d�riv�es.
M�le
La pubert� du m�le survient vers 8 � 10 mois, pour un poids minimum de 3 kg � 3,5 kg. Sa date n�est que partiellement influenc�e par la saison. Les premiers spermatozo�des sont pr�sents dans les tubes s�minif�res vers 7 � 9 mois. Dans certaines races, notamment persans et d�riv�s, la pubert� physiologique ne co�ncide pas parfaitement avec la pubert� comportementale : un m�le, quoique fertile, se r�v�le trop immature pour �tre capable de r�aliser un accouplement.

La saison de reproduction ; le r�le de l��clairement
La femelle a une activit� poly-oestrienne saisonni�re (fin de l�hiver, printemps, d�but de l��t�). Le comportement d�oestrus appara�t m�me en l�absence de m�le. Dans nos r�gions, le pic d�apparition des chaleurs se situe en f�vrier - mars (d�o� un pic de naissances vers avril - mai). En automne et au d�but de l�hiver, la plupart des chattes n�ext�riorisent aucun signe de chaleurs ; la situation est parfois diff�rente chez les chattes vivant en appartement, sous �clairage constant. Comme dans d�autres esp�ces (cheval) il est prouv� que l�on peut modifier la saison sexuelle gr�ce � un �clairage contr�l�.

Le m�le a un comportement sexuel continu. Il peut s�accoupler avec une femelle en oestrus toute l�ann�e. Cependant son activit� de recherche des femelles est augment�e d�s le d�but de la p�riode de jours croissants.

Le cycle sexuel
La chatte est une femelle � ovulation provoqu�e : le plus souvent, c�est le co�t qui d�clenche l�ovulation ; cependant les cas d�ovulation spontan�e, sans accouplement, ne sont pas exceptionnels. On appelle "chaleurs" la p�riode pendant laquelle la chatte accepte le m�le.

Le devenir d�une chatte en chaleurs peut donc �tre de trois sortes :

en l�absence d�accouplement, ou si l�accouplement n�a pas d�clench� l�ovulation : cycle anovulatoire ;
apr�s accouplement et ovulation : f�condation et gestation
ou : absence de f�condation et pseudo-gestation.
apr�s ovulation spontan�e ou provoqu�e par un �v�nement ext�rieur : pseudo-gestation.
Il est possible de distinguer plusieurs phases dans le cycle sexuel : prooestrus, oestrus, post-oestrus, dioestrus et anoestrus.

Le prooestrus :
la chatte pr�sente un comportement de chaleurs (frottements de la t�te et du cou, miaulements) mais refuse l�accouplement; la dur�e est de 1 � 2 jours au maximum, parfois m�me le prooestrus est absent.
L�oestrus :
il est caract�ris� par des modifications comportementales : les manifestations s�accentuent, la femelle s�aplatit, cambre le dos (lordose) et pr�sente sa vulve, et elle accepte le m�le ; la dur�e est en moyenne de 5 � 6 jours (parfois davantage). L�oestrus de la chatte commence au pic d�activit� folliculaire. La dur�e de l�oestrus n�est pas modifi�e par la survenue ou non d�une ovulation.
Le postoestrus :
tr�s court, il correspond au d�but du refus du m�le.
Le dioestrus ou phase de repos sexuel :
cette p�riode s�pare deux cycles anovulatoires ; il dure en g�n�ral deux � trois semaines. Chez certaines chattes, notamment les orientales, lors de la saison sexuelle, il peut devenir tr�s court, les cycles s�encha�nant quasiment sans interruption.
La pseudo-gestation : elle se produit s�il y a ovulation sans gestation ; le corps jaune s�cr�te alors de la progest�rone pendant 5 � 6 semaines et les chaleurs suivantes r�apparaissent 7 � 10 jours plus tard.

Donc les chaleurs se succ�dent � des intervalles de 2 � 3 semaines en l�absence d�ovulation, de 6 � 8 semaines apr�s ovulation sans f�condation. L��leveur suspecte une pseudo-gestation lorsqu�il constate que deux chaleurs successives sont espac�es de 6 � 8 semaines ; si la femelle a �t� saillie et a commenc� une gestation, il peut �galement s�agir d�un cas de r�sorption embryonnaire.

La gestation : en cas de f�condation, elle dure de 63 � 66 jours � partir du dernier accouplement.

L�anoestrus : c�est l��tat de repos des ovaires et du tractus g�nital qui survient entre deux saisons sexuelles.

Si une chatte n�a pas de chaleurs apparentes et qu�elle refuse le m�le de fa�on continue, il faut d�abord v�rifier si elle est ou non en anoestrus. Des frottis vaginaux et/ou des dosages de progest�rone donnent des renseignements sur les phases du cycle de la femelle.



Le comportement sexuel
Avant l�accouplement
M�le
Le comportement sexuel des chatons m�les se met en place d�s l��ge de 3 ou 4 mois au cours des jeux, il n�est pas rare de voir un jeune matou chevaucher un de ses cong�n�res, de n�importe quel sexe. De m�me il est amusant d�observer un petit chaton tenter de saillir une chatte en chaleurs, deux fois plus longue que lui; certains r�alisent une s�quence quasi compl�te, avec morsure au cou et mouvements pelviens.



Les m�les entiers ont un comportement sexuel continu, moins intense toutefois en automne. Ils peuvent s�accoupler avec une cong�n�re en oestrus toute l�ann�e, mais leur activit� de recherche des femelles est augment�e d�s le d�but de la p�riode de jours croissants. Cette reprise saisonni�re n�est pas strictement li�e � la stimulation par les femelles en chaleurs : certains recommencent une recherche active d�une partenaire d�s fin d�cembre, alors que les oestrus ne reprendront qu�en f�vrier.

Le m�le est tr�s d�pendant de son environnement. Celui-ci doit lui �tre familier par sa configuration, son odeur (il y d�pose des marques olfactives, spray d�urine, frottement des glandes du menton et du front), les personnages et les sons qu�il y remarque.

Certains �talons habituellement actifs, transport�s dans un milieu inhabituel, cessent toute activit� sexuelle pendant quelques jours � plusieurs mois ; d�autres, plus rares, s�adaptent en quelques heures au point de r�aliser une saillie.

En pr�sence d�une chatte en oestrus, l��talon augmente notablement ses activit�s de marquage, surtout urinaire.

Si plusieurs m�les vivent ensemble, ou dans les populations de chats libres, l�augmentation de l�irritabilit� et le raccourcissement des distances entre m�les augmente les nombre de conduites agressives intra-sp�cifiques et de combats. L�agressivit� vis � vis de l�homme peut elle aussi �tre accrue (agression par irritation le plus souvent).

Femelle
La femelle a une activit� poly-oestrienne saisonni�re (fin de l�hiver, printemps, d�but de l��t�). Le comportement d�oestrus appara�t m�me en l�absence de m�le.

La chatte en chaleurs s�aplatit sur le sol, creuse les lombes (lordose), patine avec les membres post�rieurs, place la queue lat�ralement en d�couvrant la zone vulvaire ; une stimulation tactile � la base de la queue augmente les mouvements de patinage. La femelle accompagne fr�quemment cette attitude de vocalises et de marquage urinaire. Comme dans le cas de l��talon, un changement de milieu provoque un arr�t du comportement d�oestrus, durant de quelques heures � 3 ou 4 jours (le plus souvent 24 � 48 heures), accompagn� d�agressivit� vis-�-vis du m�le inconnu.

En-dehors de la p�riode des chaleurs la chatte supporte la pr�sence d�un m�le � ses c�t�s mais le chasse s�il tente de la saillir ; ils peuvent jouer ensemble.



L�accouplement
Environnement de l�accouplement
Si les reproducteurs ne vivent pas au m�me endroit, c�est la femelle qui se rend chez le male.

Il est important de mettre les partenaires en contact d�s le d�but des chaleurs (prooestrus ou premier jour d�oestrus). Pr�sent�e plus tard, la femelle risque de subir la fin (physiologique) de sa p�riode d�oestrus avant que son adaptation (psychologique) au milieu ne lui permette d�accepter l�accouplement.

Le local o� sont mis en pr�sence les reproducteurs et la surveillance exerc�e doivent emp�cher la chatte de se cacher pour �viter l��talon. Une femelle peureuse ou agressive pourra �tre plac�e quelques heures dans une petite cage ou un panier de transport en pr�sence du m�le pour l�obliger � faire connaissance de ce dernier. On administre aux plus rebelles un tranquillisant, � dose aussi faible que possible, sous peine d�alt�rer le r�flexe neuro-hormonal responsable de l�ovulation � la suite du co�t.

R�alisation de l�accouplement
Apr�s des pr�mices plus ou moins longs, l�acte sexuel lui-m�me est rapide.

Le chat circule autour de la femelle, qui se trouve immobile en position ramass�e si elle est effray�e, en posture typique d�oestrus si elle est consentante ; il la flaire, r�alise des flehmens (mimiques lui permettant d�analyser les odeurs et ph�romones gr�ce � son organe de Jacobson, situ� dans le palais dur en arri�re des incisives) ; il �met des miaulements doux et roucoulants (contrastant avec les clameurs du m�le qui recherche une partenaire) et tente des approches par trois quarts arri�re. Entre deux chats qui se connaissent et dans un environnement familier, les pr�mices peuvent se r�duire � rien : lorsqu�on introduit la femelle dans le logement du m�le, celui-ci est d�j� sur elle au moment o� ses coussinets touchent le sol ! A l�inverse, si les partenaires ne se connaissent pas et que la chatte est apeur�e, les travaux d�approche de l��talon peuvent durer plusieurs heures � plusieurs jours.

L��talon, d�s que la diminution de l�agressivit� de la chatte le lui permet, la flaire, l�approche lat�ralement, la chevauche d�un mouvement vif accompagn� d�un miaulement ou d�un roucoulement, et saisit entre ses dents la peau de la femelle en avant du garrot. Cette prise a pour effet d�immobiliser la femelle en oestrus.

La chatte expose sa vulve et patine avec les membres post�rieurs. Si elle y manque, l��talon la remet en place par des coups de patte de ses propres post�rieurs.



L�intromission du p�nis, muni de papilles corn�es, imm�diatement suivie par l��jaculation, se reconna�t aux signes suivants :

- le m�le arr�te ses mouvements de recherche de la vulve et vousse les lombes ;
- la femelle grogne ou crie et augmente ses mouvements de patinage.
Certains �talons maintiennent leur prise quelques secondes, d�autres l�chent imm�diatement la peau du cou de la chatte.

Le m�le s��loigne et proc�de apr�s quelque temps � la toilette de ses organes g�nitaux, tandis que la femelle manifeste une intense excitation, se roule convulsivement, puis l�che sa vulve, se gratte et se toilette.

La plupart des chattes r�sistent � un nouvel accouplement et se montrent agressives avec les m�les durent une vingtaine de minutes ; certaines femelles toutefois acceptent tr�s rapidement une nouvelle saillie, d�s la fin de la p�riode d�excitation. Le m�le, lui, respecte en g�n�ral une p�riode de repos de 5 � 15 minutes avant de tenter une nouvelle saillie.

La stimulation des zones g�nitales d�clenche un r�flexe neuro-hormonal, � l�origine d�une lib�ration de LH par l�ant�-hypophyse, responsable de l�ovulation. Ce m�canisme n�est g�n�ralement mis en jeu qu�apr�s plusieurs accouplements d�une dur�e suffisante ; � l�oppos�, une chatte sur cinq est capable d�ovulation spontan�e, sans mise en pr�sence de m�le ni accouplement, ce qui peut expliquer certains cas de chaleurs rares ou de pseudo-st�rilit�s.



Les possibles obstacles � l�accouplement
Causes physiques
Les cas d�anomalies physiques (malformations, hermaphrodisme) sont rares.

La monorchidie (cryptorchidie unilat�rale) n�emp�che pas la r�alisation d�un accouplement ; la cryptorchidie bilat�rale, s�accompagnant d�anomalies endocriniennes, le fait.

Dans les races � poil long, un anneau de poils peut se constituer autour du p�nis de l��talon et g�ner m�caniquement l�accouplement, voire provoquer une irritation de l�organe.

Causes physiologiques
Dans certaines races, notamment persans et d�riv�s (Exotic, British S.H.), la maturit� sexuelle peut survenir tard (3 ans et plus) : des sujets ayant une apparence g�n�rale et une stature adultes, soit sont en fait impub�res et pr�sentent un faible d�veloppement des organes g�nitaux, soit sont physiquement matures mais pr�sentent un retard � la mise en place du comportement sexuel m�le.

Causes pathologiques
Toutes les affections endocriniennes peuvent avoir des r�percussions sur la fonction de reproduction et le comportement sexuel. Exemple : syndrome de Cushing et hyposexualisme, sertolinome (tumeur de cellules du testicule s�cr�tant des hormones femelles) et perte de la libido d�un �talon...

L�ob�sit� inhibe fr�quemment le comportement sexuel.

Un abc�s en r�gion testiculaire provoque une st�rilit� temporaire, ainsi parfois que des difficult�s reproductrices. De m�me, toutes les affections douloureuses de l�appareil g�nito-urinaire m�le (calculs urinaires, inflammation ou infection de la zone ano-g�nitale) contrarient le comportement sexuel m�le.

Causes g�n�tiques
Diverses anomalies du caryotype s�accompagnent de troubles de la fonction de reproduction.
Exemple : syndrome de Turner (caryotype X0).

Causes iatrog�nes
Certains m�dicaments ont des effets secondaires sur la fonction de reproduction. Il s�agit en particulier :

des progestatifs : souvent utilis�s afin de supprimer (temporairement, dans l�esprit du propri�taire) les inconv�nients li�s aux chaleurs des chattes, ils provoquent parfois un hyposexualisme partiel ou total (manifestations d�oestrus frustes ou absentes), ainsi qu�une st�rilit� ; ils sont fr�quemment employ�s en dermatologie, aussi si votre chatte souffre de troubles cutan�s, n�omettez pas de signaler � son v�t�rinaire traitant qu�il s�agit d�une future reproductrice.
des anabolisants : leurs effets sont notamment une masculinisation des femelles, d�o� des troubles du comportement reproducteur ;
de certains fongicides, utilis�s dans le traitement de la teigne ;
de cortico�des � dose �lev�e de fa�on prolong�e.
Probl�mes comportementaux
Les causes cit�es ci-dessus sont �troitement imbriqu�es avec les probl�mes comportementaux; en mati�re sexuelle tout particuli�rement, le comportement est li� � l��tat physique, physiologique et pathologique du sujet. C�est pourquoi, dans le cas o� des reproducteurs rencontrent des probl�mes pour s�accoupler et concevoir une nich�e, il est important d��liminer d�abord toutes les causes pr�c�dentes. Ensuite seulement on s�int�ressera aux causes comportementales � pures �.

Les troubles du comportement sexuel
Les troubles par exc�s sont rares ; il est plus fr�quent de se heurter � un manque d�int�r�t pour le reproducteur de sexe oppos�, ou � des �checs de r�alisation de l�accouplement.

L�hypersexualit�
Le m�le
Certains m�les tentent de chevaucher tout individu passant � leur port�e, quel que soit son sexe et son �tat physiologique. Cette habitude peut avoir pour cons�quence des blessures du sujet convoit� au niveau du garrot, point de prise des dents du m�le entreprenant. En g�n�ral l�exp�rience met un terme � ce comportement. Ganivet signale que l�administration de Librium inhibe ce comportement et peut �tre utilis� pour m�nager un �talon dans une chatterie surpeupl�e.

En �levage la plupart des �talons ne sont pas entretenus au milieu des autres animaux ; ce probl�me n�est donc gu�re rencontr�.

La femelle
De nombreuses jeunes femelles, surtout dans les races pr�dispos�es (Orientales, Sacr�es de Birmanie) manifestent lors de leur(s) premi�re(s) ann�e(s) � l��levage des cycles tr�s rapproch�s (dioestrus tr�s court), � tel point que le propri�taire a l�impression que les chaleurs ne s�arr�tent jamais, ce pendant plusieurs mois. Cet �tat est physiologique et ne menace pas la fertilit� de la femelle. L�inconv�nient pour les chattes ne devant pas �tre saillies imm�diatement est que certaines d�entre elles ne s�alimentent plus et prennent un aspect mis�rable : maigreur, poil piqu�, alop�cie sur les flancs et la base de la queue.

Des chattes, g�n�ralement plus �g�es, poss�dent sur leurs ovaires des kystes ovariens s�cr�tants. Sous l�effet de l�impr�gnation oestrog�nique, ces femelles pr�sentent un comportement d�oestrus permanent et exacerb�, ainsi que les troubles associ�s. Une ovariectomie r�sout le probl�me.

L�hyposexualit�; les �checs de l�accouplement
La surpopulation est dans tous les cas l�ennemie d�une reproduction efficace et facile. La cons�quence de la surdensit� est un stress chronique, d�o� un hyperfonctionnement adr�nocortical et une d�pression des fonctions de reproduction. Dans les �levages surpeupl�s on constate que de nombreuses chattes pr�sentent des chaleurs furtives, inapparentes ou absentes, et parfois que la libido des m�les diminue.
Attention : point n�est besoin de poss�der vingt chats dans un F2 pour parler de surpopulation : pour certains individus, un petit nombre de compagnons peut d�j� �tre excessif. Le chat peut vivre en groupe, mais a besoin, pour y mener une existence paisible, de disposer d�un espace organis� en aires de repos, de nourriture, de jeux, etc... Dans un �levage, l�installation d�arbres � chat ou d��tag�res, en r�organisant l�espace, peut r�soudre un probl�me de reproduction.

Le m�le
Conditions de vie
Les principales inhibitions sont li�es au milieu. Le chat est un animal territorial ; pour r�aliser une saillie, il a besoin de se trouver dans son environnement habituel, qui lui est familier par sa configuration et par les balises odorantes (marquage facial et urinaire) qu�il y a laiss�es ; les habitants (humains, autres chats, animaux) et les sons font eux aussi partie de ce milieu familier.. La plupart des �talons habituellement actifs, transport�s dans un milieu inhabituel, cessent toute activit� sexuelle pendant quelques jours � plusieurs mois ; d�autres, plus rares, s�adaptent en quelques heures au point de r�aliser une saillie ; ce sont g�n�ralement des chats exp�riment�s, habitu�s � saillir des chattes �trang�res. En cas de d�placement obligatoire de l��talon, l�utilisation de ph�romones d�origine f�line peut se r�v�ler int�ressante.

Socialisation
La socialisation intra-sp�cifique est de premi�re importance. Certains �leveurs confinent leur futur �talon d�s son plus jeune �ge dans une case (voire une cage !) destin�e � l�h�berger durant sa vie de reproducteur. Le jeune m�le a besoin de partager des jeux et d�autres activit�s avec des cong�n�res, faute de quoi, non socialis� aux autres chats, il ne s�approchera pas de la femelle en oestrus pour la saillir.

Exp�rience
Les jeunes chats inexp�riment�s ont tendance � aborder sans civilit�s une femelle en oestrus ; la femelle, brusqu�e d�s son arriv�e, les repousse violemment ; effray�s par ses rebuffades, ils n�osent plus l�approcher par la suite. Ils peuvent m�moriser cette exp�rience n�gative et refuser ult�rieurement de saillir m�me des femelles r�ceptives.

Stimulation insuffisante
Si le m�le r�alise correctement les premi�res phases de la saillie, intromission comprise, mais se sauve d�s que la chatte grogne ou crie, la stimulation des voies g�nitales femelles peut �tre insuffisante pour provoquer l�ovulation.

Libido
Certains �talons ont une libido faible. Ils sailliront peut-�tre une chatte famili�re et de temp�rament calme, mais �viteront une femelle �trang�re peu d�monstrative ou agressive, ou encore une chatte connue qui leur est "hi�rarchiquement" (si l�on peut employer ce mot pour le chat) sup�rieure (leur m�re en particulier).

Immaturit�
Il ne faut pas confondre un �talon � faible libido et un chat encore immature ; quelques individus ne deviennent capables de r�aliser un accouplement qu�� l��ge de deux ou trois ans ; ils appartiennent souvent � la race persane et � ses d�riv�s, mais cet infantilisme psychologique peut se retrouver dans toutes les populations f�lines.

Exp�rience
L�exp�rience joue un grand r�le dans la r�alisation d�une saillie. Un chat accoutum� � cette activit� sait attendre que la femelle soit suffisamment r�ceptive pour �tre saillie sans peine. Il est utile de l�habituer � accepter la pr�sence d�un humain pour superviser l�accouplement. Certains �talons sont capables de saillir alors que leur ma�tre maintient la chatte, ce qui peut se r�v�ler fort utile dans le cas de femelle r�calcitrante, certains attendant m�me que la chatte soit ainsi immobilis�e afin de pr�venir toute r�action d�favorable.

Un jeune �talon doit d�abord �tre utilis� pour les reproductrices de l��levage ; cela a le double avantage de lui apprendre son m�tier avec des femelles faciles, et d��viter de proposer � la monte publique un chat dont on ne sait pas s�il est capable de saillir ni si ses produits seront corrects. Ce n�est que lorsque l��leveur saura pouvoir lui faire confiance qu�il le proposera pour des saillies ext�rieures.

La femelle
Plusieurs obstacles psychologiques peuvent emp�cher la saillie du fait de la femelle.

Socialisation
Les chattes peu socialis�es, vivant seules (socialisation intra-sp�cifique) en claustration en compagnie de leur humain (socialisation inter-sp�cifique) peuvent �tre trop effray�es par la pr�sence d�un cong�n�re, voire d�un humain inconnu, pour accepter le contact avec l��talon. La peur prend le pas sur l�attirance sexuelle, rendant la saillie impossible, soit temporairement (mais suffisamment pour reporter l�acceptation au-del� de la p�riode physiologique), soit d�finitivement. L�administration, avec l�accord du propri�taire, d�un s�datif l�ger peut faciliter les premiers contacts ; n�oublions pas que la chatte appartient � une esp�ce � ovulation provoqu�e, il est donc important de na pas d�primer le syst�me nerveux pour permettre la r�alisation du r�flexe neuro-hormonal. Ici encore les ph�romones pourraient se r�v�ler utiles.

Environnement
La conception du local de saillie est tr�s importante. Si la pi�ce est vaste et offre des possibilit�s de se cacher, nul doute qu�une femelle effray�e va passer tout son s�jour blottie dans un coin inaccessible. Il est pr�f�rable que les partenaires soient mis en pr�sence dans un petit local, laissant libre acc�s et libre circulation � l��talon.

Immobilisation
Certains sujets sont peu immobilis�s par la prise de la peau en avant du garrot. On peut le constater d�s le jeune �ge en les manipulant : soulev�s par cette portion cutan�e, au lieu d��tre passifs et relax�s ils se d�fendent et s�agitent ; donc l�immobilisation de la femelle par le m�le est peu efficace et l�immobilisation difficile. La chatte, au lieu de s�aplatir sur le sol et de patiner, adopte des positions vari�es (sur le c�t�, sur le dos), essaie de se d�gager en marchant, ce qui rend l�accouplement acrobatique. A l�inverse, quelques �talons se r�v�lent incapables de mordre la chatte au cou et saillissent en cheminant... Cette incapacit� de l��talon � maintenir la femelle n�est pas un obstacle � l�accouplement chez une femelle consentante, mais peut rendre impossible la saillie d�une chatte difficile.

L�attention du propri�taire du m�le, responsable de la saillie, peut lever les obstacles li�s � la femelle. En emp�chant la chatte de se cacher, il facilite l�approche de l��talon et la diminution de la crainte de la femelle. En la tenant, il permet au m�le (si celui-ci l�accepte) de la chevaucher et am�liore l�immobilisation de la chatte par la prise au cou.


Dans l�esp�ce f�line, des comportements sexuels consid�r�s comme g�nants ou pathologiques sont en fait parfaitement normaux ; quelques connaissances concernant la physiologie et la psychologie du chat permettent des accouplements fertiles entre reproducteurs de bonne volont�.


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[nosferatia]

Oula tout �a par ce que je pos� une question. H� ben je vais bien potasser tout �a lol

Je cite dans le texte: Une femelle peureuse ou agressive pourra �tre plac�e quelques heures dans une petite cage ou un panier de transport en pr�sence du m�le pour l�obliger � faire connaissance de ce dernier. On administre aux plus rebelles un tranquillisant, � dose aussi faible que possible, sous peine d�alt�rer le r�flexe neuro-hormonal responsable de l�ovulation � la suite du co�t.

D�ja la mienne m�me si on la met dans sa caisse de trasnport ou dans un endroit calme isol� du male mais o� ils peuvent faire connaisance ben �a rate elle a trop peur et siffle et grogne d�s qu'elle le voit ou le sens.
Et la derni�re solution et pour moi non convenable il est hors de question de drogu� m�me au plus petite dose qui soit ma femelle.

[jena]

vue se que kadjar ma dit pour le stress de biguine en voiture ,ca pourrais peut etre marcher pour toi aussi ,
tu les a mit dans le noir ??????pareil dans le kennel

[nosferatia]

Elle n'a pas peur des trasnport c'est le faite de ce retrouver dans un autre endroit que chez elle avec un male dans la m�me piece qu'elle. Qu'elle soit en chaleur ou non ma femelle si tu la met en presencde d'un autre chat que chez elle, elle ne l'accepte pas ou alors il va lui faloir 1 semaine minimum alors......
M�me quand un nouveau chat arrive a la maison il lui faut 1 a 2 semaine pour l'accepter alors, elle a fait ca pour mon petit male et pour ma gougoute, par contre le male entier qui est venut elel a mit 3h avant de se laisser prendre et tout ca par ce qu'elle �t� chez elle donc.....

[jena]

je ne te parle pas du stransport ,mais pour faire connaissance avec le male , la mettre dans son kennel dans la salle de bain par exemple
avec le male, et dans le noir

[nosferatia]

D�ja essayer, et croit moi j'avais piti� pour elle. L'eleveuse a tout essayer quand j'ai apporter ma femelle, et bon comme elle voulais pas d�placer son male ben j'en ai trouve run autre aussi bien d'ailleur et tout c'est bien passer donc ma femelle se laisse prendre sans prob tand que c'est chez elle je m'en doute run peut et fa�on c pour �a que j'ai acheter mon propre male mais bon la il est un peut petit lol

[Colombine]

Il serait correct de pr�ciser que ce texte est un copi�-coll� de
http://www.afas-siamois.com/techn_reproduction_phy siologie.htm

Merci pour eux

[Spirale]

[Spirale]

Si vos chattes ne savent pas se faire saillir sans faire tout un ralala faut pas vous �tonner qu'elles ne sachent pas mettre bas toutes seules ou nourrir leurs chatons sans l'homme.

Il faudrait parfois se poser les bonnes questions.

Je ne dis �a pour personne en particulier mais ce sont les r�flexions que me font faire la lecture en diagonale de cet article.

[Helline]

d�sol�e Colombine je n avais que ce texte sans aucune r�f!...merci de l avoir pr�cis� !
Je l ai trouv� tr�s interessant et tr�s complet c est la raison pour laquelle j ai voulu en faire profiter les autres ...mais grace � Vous l erreur est r�par� !

[Spirale]

Il y a pas mal de choses sur ce site.

[orange]

je ne ferai jamais �a � une chatte!
pour en arriver l�, je pr�f�rerai retirer ma chatte de la reproduction!

[kadjar]

Pareil pour moi !
Une chatte qui ne veut � aucun prix du m�le ( cela va contre toute logique ) , je la retire de la repro
Je pars du principe ( peut-�tre erron� ) que la nature est ( presque ) toujours bien faite et qu'une femelle qui n'est pas capable de r�pondre � ses instincts les plus profonds a peut-�tre quelque chose qui ne va pas au niveau reproduction

[Helline]

d accord avec vos reflexions... ce qui me permet de dire : que la th�orie est une chose ...et la pratique en est une autre !!!...Donc l experience sur le terrain.... est un plus... par rapport ce que l on apprend dans les livres !!!!

[yena_154]