Ferdithon suite : Ferdi Ciel

[ferdivega]

Je me souviens de tous ces délicieux moments passés avec elle…
Et je suis parti… sereinement

Je me souviens de notre première rencontre : après la poubelle où l’on m’avait abandonné à moins de 2 mois, dans le nid douillet, contre son sein elle me donnait le biberon
Et je suis parti… paisiblement

Je me souviens de noyer à n’en plus finir mon long regard azuré clignant doucement des cils dans ses yeux tendres
Et je suis parti… tout calmement

Je me souviens de cet endroit si doux, dans son cou, dans la fourrure de ses cheveux, où je me lovais quotidiennement pour pattonner et ronronner à m’en couper le souffle.
Et je suis parti… doucement

Je me souviens de ces folles courses, de ces parties à n’en plus finir de cache-cache, de mes premiers larcins, de toutes mes friponneries, de son crayon que je poussais malicieusement de la patte, bien étalé sur son dossier lorsqu’elle tentait de travailler
Et je suis parti… en rigolant…

Je me souviens de tous ces rayons de soleils sous lesquels j’adorais me prélasser et de la chaleur du feu près duquel j’aimais tant à rêvasser
Et je suis parti… posément

Je me souviens de ces crevettes si délicieusement iodées et de l’eau rafraîchissante goulûment bue au robinet
Et je suis parti… en souriant

Je me souviens de tous les voyages et de ses paroles rassurantes dans la voiture : je n’aimais pas la voiture et encore moins la cage, mais que de plaisir à passer des heures à contempler tout ce qui pouvait se passer dehors
Et je suis parti… tranquillement

Je me souviens des heures qu’elle passait à me contempler, dans toutes mes positions si sculpturales. Je ne prenais pas la pose : j’étais la pose, toujours majestueux !
Et je suis parti… graphiquement

Je me souviens du son de sa voix rauque lorsqu’elle me susurrait l’Avé Maria de Noa ou Valentine que j’aimais tant.
Et je suis parti… en chantonnant

Je me souviens de l’attention des deux vétos qui m’ont suivi avec tant d’attention pendant ces 6 années.
Et je suis parti… confortablement

Je me souviens du « pousse-pousse nez », de tous ces petits mots doux, de ses rires, de ses attentions de sa protection et de sa vigilance
Et je suis parti… légèrement


Je me souviens de sa tristesse à me voir devenir encore plus « tout petit » que je n’étais son Tout-Petit, à me veiller, jours et nuits, à me donner au bout de son doigt tout ce qui pouvait me séduire, à guetter le moment où je lui demanderai de partir…

Et je suis parti… tout contre elle…dignement.



Et au dessus de moi pousseront des fleurs blanches et bleues… éternellement.

[Blizar]

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Je pense que ces magnifiques mots, ne méritent que le silence, tant ils m'ont fait pleurer.
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[lovecoon]

je rejoins Blizar...

[ujake]

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MAGNIFIQUE! Merci! :

[morelia]

Que d amour et de respect .

[myconos]

y a pas de mots :::

[Louisa]

Avec toi ce n'était que bonheur, tant était grand ton amour pour lui ::

[Mahou]

::: d'où l'indispensable rubrique 'Arc en ciel' pour garder tous ces mots là tant ils nous touchent...:::

[Gaelle]

et s entremelent

la douceur la tendresse lavigilance et l abnégation de soi


l affecton et l amour vrai l

[Mustang]

merci Ferdi,c'est très très touchant ::

[orkane]

Ton texte ma énormément touché et m'a aussi fait pleurer. C'est ton ami qui m'a mis le lien. Je viens de perdre Gribouille. Chatte née le 28/12/03 et décédée le 19/01/06 par deux chiens. C'est moi qui l'ai trouvée et j'en suis encore toute retournée. Ce texte lui va bien. Merci à toi. Et bon courage. Carole.